TRADE REPUBLIC FAIT IRRUPTION ET LA REVOLUTION
L’agrément de la Banque centrale européenne en poche, Trade Republic s’est donnée comme mission de démocratiser l’épargne. Avec un accès facile à l’investissement, ouvert à tous les porte-monnaie et avec des niveaux de frais imbattables, la nouvelle banque fournit aussi une rémunération des liquidités à 4 % brut.
Récemment installé à Luxembourg et présent dans 17 pays européens, Trade Republic veut offrit à ses clients des services différents des banques traditionnelles en favorisant l’épargne intelligente et en simplifiant le processus bancaire. « La spéculation n’est certainement pas la meilleure manière d’utiliser ou de profiter de la bourse » affirme Matthias Baccino, responsable des marchés européens chez Trade Republic. Ce nouveau courtier d’origine allemande donne accès à des actions, obligations et à des ETF du monde entier, via une application mobile intuitive, loin du niveau des frais habituellement prélevés par les banques ou courtiers. Chez Trade Republic, la liste des frais est réduite pratiquement à une seule ligne.

Matthias Baccino
En rémunérant l’argent déposé à hauteur d’un taux d’intérêt de 4 % (net 2,8 %) dans la limite de 50.000 euros, Trade Republic plante le décor. Le minimum requis pour ouvrir un compte est de 10 euros. Les montant de courtage maximum, c’est 1 euro. Favorisant l’investissement en actions, le broker n’oublie pas l’amateur d’obligations et casse les codes de l’investissement.
Car, pour l’investisseur amateur d’investissement à taux fixe, à échéance de quelques années, le marché obligataire exige souvent des montants importants minimums. Pour briser ce tabou et rendre ce marché accessible à tous les porte-monnaie, Trade Republic autorise l’épargnant à acheter des fractions obligations, dans les montants qu’il choisit (minimum un euro) alors que la tranche minimum imposée par l’émetteur se situe généralement à 1000 et va quelques fois jusqu’à 100.000 euros. A ce jour, l’épargnant a le choix entre 500 obligations d’état ou d’entreprise. Le montant des intérêts annuels de l’obligation sont crédités sur votre compte sans frais, uniquement retranché des taxes ou précomptes fiscaux. Ainsi, quel que soit leur budget, un épargnant peut sécuriser des intérêts élevés à long terme et diversifier son épargne encore plus facilement.
Elaborer son propre programme d’épargne
Autre innovation majeure avec l’objectif de motiver jeunes et moins jeunes, chaque investisseur a le loisir d’élaborer son propre programme de plan d’épargne à travers un choix de milliers d’actions et ETF ((un ETF – Exchange Traded Fund – est un panier d’actions -fonds- représentatif d’un indice ou d’un secteur et négociables en bourse comme des actions). En cas d’achats périodiques, par exemple tous les mois ou les trimestres, les frais sont comptabilisés qu’une seule fois, lors du passage de la première vague d’achats.
Ceux qui n’ont plus envie de se prendre la tête, de se coucher le soir avec des maux de tête en s’interrogeant si c’était le bon moment ou encore la bonne action à acheter après avoir déplorer la clôture rouge de Wall Street, ont peut-être une solution avec ce modèle de plan d’épargne qui leur est proposé.
Au milieu d’un choix de plus de 2000 ETF disponibles, chaque épargnant concocte librement sa propre sélection d’ETF selon ses convictions, fixe ensuite la pondération à investir dans chaque ETF ou encore plus facile, en les équipondérant. Après, il faut simplement laisser-faire. Les achats du plan d’épargne vont s’exécuter automatiquement de façon périodique, mensuellement ou trimestriellement selon le choix. Plus de doutes et d’hésitations si c’était le bon moment. Grâce à ces achats répartis dans le temps, l’investisseur capte mécaniquement la tendance des marchés financiers et n’est plus influencé par des décisions déclenchées par son humeur et ses émotions, trop souvent mauvaises conseillères.
90 % des boursicoteurs perdent de l’argent
« Investir dans un plan d’épargne est la meilleure méthode. Les statistiques sont sans équivoques. 90 % des investisseurs individuels qui boursicotent, c’est-à-dire qui achètent et vendent, font du trading, perdent de l’argent, » raconte Matthias Baccino qui poursuit : « Autre avantage, les ETF tendent à mieux performer que les fonds gérés. En effet, en moyenne, environ 90 % des gérants de fonds produisent des performances inférieures à celles des indices (pour rappel un ETF est représentatif d’un indice). Le système que nous proposons à nos clients permet d’optimaliser leur épargne, en évitant ces pièges. Et surtout celui de la spéculation. »
« Depuis trop longtemps, et à juste titre, certains clament que la bourse n’est pas faite pour spéculer, » insiste Matthias Baccino. « Même les meilleurs traders ne sont pas capables d’acheter au plus bas et de vendre pas au plus haut. Et c’est normal. Si d’autres s’interrogent quelle action acheter pour profiter par exemple de la forte croissance du secteur de l’intelligence artificielle, le plus simple et pour ne pas se tromper, est les acheter toutes via un ETF. »
Dépôts rémunérés comme à la BCE
Pour la rémunération du cash déposé en compte, la banque calque ses taux sur celui de la banque centrale européenne. L’épargne restera rémunérée au niveau de 4 % aussi longtemps que Madame Lagarde, présidente de la Banque centrale européenne et son comité, ne décident de modifier le niveau du taux de dépôt de la BCE, d’ailleurs le plus haut atteint en euro depuis son lancement en 1999. Si ce taux est modifié à la hausse ou à la baisse, automatiquement, Trade Republic l’appliquera à ses clients. En résumé, le taux d’épargne des clients est en permanence fixé par la BCE et non par une décision interne de la banque.
Ne cherchez pas les frais d’encaissement de dividende ou coupon, ou pour les titres détenus en portefeuille, ou encore frais de change, simplement, ils n’existent pas.
Grâce à la technologie, les processus bancaires sont construits plus efficacement et simplement, pour devenir plus rapide et moins chers. Par ces processus, les frais structurels sont diminués.
Sécurité
Placé sous la supervision et surveillance de la BaFin et la Bundesbank (la banque est d’origine allemande) pour ses activités, Trade Republic compte déjà plusieurs millions de clients en Europe et plusieurs milliards de dollars d’encours.
Pour obtenir sa licence bancaire, la société allemande a dû montrer patte blanche. « L’obtention de la licence bancaire, après l’examen stricte de la BCE sur les fonds propres, sur la structure financière est un signe de la confirmation de la robustesse de notre modèle, ainsi que le passage au crible de l’organisation informatique, des besoins en matière de sous-traitance, », conclue Matthias Baccino.