Au cours du Media Days 2024 de La Financière de l’Échiquier (LFDE), après une introduction macro-économique, Olivier de Berranger, CEO et co-CIO, a donné un scénario des tendances de marchés qui risque d’être modifié par la future politique américaine envisagée par Trump. Et terminé avec un tableau des performances.
Jusqu’ici tout va bien, même mieux qu’espéré. La croissance américaine continue de voguer à bonne allure, certes à une vitesse inférieure à sa moyenne. En zone euro, c’est plus maigrichon. La croissance est timide en s’affichant à moins d’1 %, maintenue en territoire positif principalement par la consommation contrairement à l’industrie particulièrement à la traine en zone euro. Un des responsables est le coût de l’énergie estimé entre 2,2 et 2,8 fois plus élevé qu’outre-Atlantique. La Chine, avec une estimation de croissance comprise entre 3,5 et 4,5 %, est à la recherche d’un second souffle avec des mesures de relance successives.
Donald Trump a été élu 47e président des Etats-Unis et le scénario des tendances des marchés risque d’être modifiée. La future politique américaine devrait avoir de fortes répercussions sur les placements financiers.
Olivier de Berranger estime que le programme du nouveau président aura un impact neutre à négatif sur la croissance de l’Oncle Sam, si toutes les promesses de mesure sont implémentées. Dans un premier temps, ces mesures auront un effet inflationniste mais l’impact à moyen terme reste moins évident. Concernant les actions, les effets du programme du nouveau président sont plus favorables aux petites capitalisations et aux valeurs cycliques des marchés américains mais mettront sous pression les bourses européennes. Les actions ne seront pas la seule classe d’actifs à subir les effets collatéraux de la politique du 47e président des Etats-Unis. Le marché des obligations long terme américaines risque d’être impacté négativement tandis que l’effet sur le même marché européen sera plutôt neutre. Enfin, le roi dollar devrait briller.
Les performances au peigne fin
Au rayon des performances, les grandes capitalisations de croissance américaines tiennent le pompon. Avec une hausse de 33 % entre le 1er janvier et mi-novembre, ce segment est en voie de réaliser une des plus fortes hausses enregistrées de ce siècle, si pas la plus importante.
En Eurozone, ce sont les mid-caps qui sont en tête de la hiérarchie des performances mais ce sont les actions de type value qu’il vallait mieux détenir, les seules à réaliser une performance à deux chiffres : 10,6 %. Mais cette meilleure performance de la zone euro se classerait dernière et à la traîne des neuf catégories d’actions outre-Atlantique (petites, moyennes, grandes – classées en value, croissance ou mixte). Puisque la moins bonne performance aux Etats-Unis est affichée par les petites capitalisations value avec une hausse de +16,6 %….loin devant la meilleure européenne.
Enfin la catégorie d’actions qu’il était préférable de ne pas détenir depuis le 1er janvier, est la catégorie des petites capitalisations de croissance de la zone euro. Ce segment de la côte est lanterne rouge à ce stade de l’année avec une performance de – 5,5 %.
Avec plus de 27 milliards d’euro sous gestion (30.06.2024), LFDE (53 Funds managers et Analystes) compte déjà 35 années d’existence et est « Responsable Investor » depuis 15 années.
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