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Trade Republic a fini l’année en grande forme et entame 2024 en complétant son offre, avec une carte de débit qui combine dépense et épargne.  Alors que la gamme d’ETF continue d’être adaptée.

Trading Republic et sa plateforme d’épargne digitale a terminé l’année avec un bénéfice net. Et en dépassant le cap de plus de quatre millions de clients, Trade Republic endosse le statut du plus grand courtier en Europe. Matthias Baccino, responsable des marchés européens ne boude pas son plaisir à la lecture des chiffres : « Ces chiffres bousculent nos estimations les plus optimistes. Nous avons prouvé, qu’avec un peu d’inventivité et du marketing ciblé, nous sommes capables d’accroître rapidement notre base de clients. Et je tiens à le souligner, avec un budget limité. » explique le responsable de Trade Republic qui cible une clientèle grand public avec son offre d’investissement dès 1 euro.

Après cinq années d’existence, l’encours total des clients de Trade Republic en Europe dépasse les 35 milliards d’Euros. Mais, 2023 doit être marquée d’une pierre blanche.  La collecte sur les 12 mois de 2023 atteint le chiffre record de 17 milliards.  En analysant un peu plus les données, un premier constat saute aux yeux, celui du jeune âge de la population de la plateforme : plus de 85 % ont moins de 35 ans. 

D’autres chiffres publiés par Trade Republic révèlent aussi un engouement de ses clients à investir, malgré le rendement attractif du dépôt cash offert (4% brut). Quelque 90 % de la collecte a pris la direction du monde des bourses. Et là encore, sur ce terrain de jeu, au détriment des actions, souvent cette épargne a été investi en ETF. Les ETF (Exchange Trade Fund), ces fonds qui répliquent les performances d’un indice boursier (DAX, CAC 40, Nasdaq…), et que l’on peut souscrire en misant de petites sommes de façon régulière – toutes les semaines, tous les mois…, ont fait fureur auprès de ces jeunes épargnants.

 « Ces jeunes investisseurs ont décidé de prendre le contrôle de leur avenir financier en dirigeant leur épargne vers le long terme principalement, en comprenant que c’est plus rentable.  Ils sont en mode de construction de patrimoine, » se réjouit Matthias Baccino qui ajoute : « Nous continuons d’observer une forte accélération à l’adoption des ETF par ces jeunes investisseurs qui pour moi, font preuve de maturité. La manière d’investir est en train de changer avec ces jeunes générations et c’est tant mieux. »

Pouvoir convaincre un investisseur sur l’investissement long terme permet de mieux fidéliser de nouveaux clients. Ce moindre appétit pour la spéculation et ce choix du type d’investissement, ravit le néocourtier.

L’Operating System (OS) de la plateforme n’est pas étrangère à ce succès, avec une technique qui permet de simplifier de nombreux processus. « Finalement, avec cette sensibilisation à l’investissement à long terme, on peut affirmer que nous contribuons à résoudre le problème des retraites. » ajoute encore Le dirigeant de Trade Republic.

En ce début d’année, Trade Republic continue d’innover avec cette fois l’accès à une carte de débit Visa.  Mais marquée d’une originalité.  Cette carte va permettre la dépense mais contribuer à épargner.  En effet, sur chaque montant dépensé, Trade Republic reverse à son client 1 % de la somme dépensée sur son plan épargne, somme qui est arrondie à l’euro supérieur, si les clients investissent dans un actif de leur choix. Cette carte de débit est utilisable pour les paiements en ligne ou physiques, dans le monde entier, avec des retraits illimités et gratuits, à la condition que le montant ne soit pas inférieur à 100 euros. Si ce n’est pas le cas, des frais d’un euro sont appliqués. Mais aucun frais mensuel ne sont débités. Les clients peuvent choisir entre une carte Mirror (qui agit comme un miroir) ou une carte Classic moyennant des frais d’émission, ou créer une carte Virtual gratuite.

L’offre et le choix de 2000 ETF (pour Exchange trades funds) qui couvre toutes les idées les plus diverses d’investissement reste un des atouts de la plateforme.  Le potentiel reste énorme. Car la part des trackers et fonds indiciels cotés reste faible dans le patrimoine financier des particuliers européens, contrastant avec la pratique aux Etats-Unis par exemple où 70 % des ETF sont détenus par des particuliers.  L’Allemagne semble cependant prendre une longueur d’avance en Europe avec une expression populaire que colporte ces investisseurs, sur cet outil d’investissement qu’est l’ETF :  Ne cherchez pas l’aiguille, achetez la botte de foin » Voilà la manière imagée outre-Rhin d’évoquer ces ETF, ce placement qui permet, en effet, de miser sur des dizaines voire des milliers d’actions en un seul clic.

Matthias Baccino ne doute pas de la poursuite du succès de Trade Republic qui casse les codes. « Quand le client compare le fonctionnement et les frais inhérents aux mêmes propositions que leur font les banques ou encore les compagnies d’assurance, auquel il faut encore ajouter les frais d’Asset Management plus élevés que dans les ETF, la décision peut-être vite prise. Surtout que ces institutions ont des structures qui restent lourdes, de moins en moins adaptées au monde qui s’ouvre à l’épargne avec les jeunes générations. Chaque processus doit être repensé un par un.  Et si certains détracteurs affirment qu’Investir en actions est risqué, c’est totalement faux. Il faut éduquer à l’investissement. » En effet, les taux moyens de perte chez les traders actifs sont plus élevés que chez les investisseurs de long terme qui bénéficient aussi de la manne des dividendes en les réinvestissant.

Preuve aussi que les clients comprennent les vertus de l’investissement progressif (investissement périodique et régulier).  Car, comme l’affirme cet autre adage destiné à gagner en bourse : acheter au son du canon, c’est-à-dire quand les cours sont au plus bas, et vendre au son du clairon, quand les cours sont au plus haut et avant la baisse, reste un objectif compliqué à réaliser, pour tout investisseur et certainement plus encore pour un investisseur particulier.

Daniel Pechon

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